Les maraudeurs à Poudlard
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Les maraudeurs à Poudlard

Comment c'est déroullée la scolarité des maraudeurs et de leurs amis? Pour le savoir, venez ici!
 
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 Les Ombres du Passé

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Delphine MacFire
Serdaigle
Delphine MacFire


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MessageSujet: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeMar 1 Mai - 20:59

Chapitre n°1 : "Quand on a tout perdu, quand on n’a plus d’espoir" Voltaire

En cette fin du mois d’août, le temps n’était pas très clément. Il pleuvait des cordes depuis le matin. Les éclairs zébraient le ciel et le tonnerre faisaient sursauter plus d’un passant assez courageux pour mettre le nez dehors par ce temps de chien. Un peu plus loin, les piétons se dépêchaient de passer devant des ruines. Personne n’osait s’approcher de ce lieu. Il était considéré comme maudit. Mais une personne bravait ce danger. D’après sa carrure, ses épaules carrées, elle devait être un homme, mais c’était difficile à distinguer car il portait une cape noire et longue avec une capuche qui masquait son visage. De plus, pour ajouter à la confusion, il n’était pas très grand, 1m80 tout au plus. Il restait là, à regarder le paysage, sous la pluie torrentielle.

Alors qu’il avançait parmi les ruines, les passants se retournèrent vers lui tout en poursuivant leur route. Ils pensaient qu’il était fou de s’aventurer dans ce lieu maudit, ces ruines qui menaçaient de tomber à tout moment, enfin, c’était ce que voyaient les passants « normaux ». En effet, l’inconnu voyait un château majestueux, perché au sommet d’une montagne, de l’autre coté d’un grand lac noir, Poudlard. Des tours pointues étincelait de toutes ses fenêtres dans le ciel orageux. Une sombre forêt entourée l’enceinte du château. Seul les sorciers pouvaient voir l’école la plus célèbre d’Angleterre. Ceux qui voyaient les ruines étaient appelés « moldus » par la communauté sorcière. Le sorcier était maintenant devant une grande porte massive. Ses mouvements étaient sûrs, précis, nets. Il déambulait dans les couloirs où les portraits pouvaient se mouvoir. D’ailleurs, il lui semblait que les tableaux le suivaient des yeux.

Après quelques couloirs, il longea un long couloir éclairé par des torches, donnant un aspect assez lugubre. Au fond se trouvait une gargouille de pierre d’une extrême laideur. Il avança jusqu’à elle et avant qu’il se soit présenter, la statue pivota, laissant apparaître un escalier de pierre en colimaçon. Il haussa les épaules et s’engouffra dans le passage. Les escaliers le menèrent jusqu’à une belle porte en chêne. Il respira un bon coup et frappa trois fois avant d’entrer avec la permission du propriétaire.

Il se trouvait maintenant dans une belle et grande pièce circulaire pleine de petits bruits bizarres. Des instruments étranges reposaient sur des tables en émettant, pour certains d’entre eux, de la fumée. Les murs étaient recouverts de portraits d’anciens directeurs de l’école. Sur un perchoir en or posé derrière la porte il y avait un magnifique oiseau au plumage flamboyant, un phénix. Son regard était posé sur lui comme s’il cherchait à le sonder. Puis, derrière le bureau se tenait un homme grand et mince qui semblait bien vieux à en juger par la couleur argenté de ses cheveux et de sa barbe qui lui descendaient jusqu’à la taille. Il portait une robe de sorcier bleu nuit et ses yeux bleus pétillaient de curiosité et de malice derrière ses lunettes en demi-lune. Son long nez crochu donnait l’impression d’avoir était cassé plus d’une fois. Ce fut lui qui prononça les premiers mots.

- Bonjour, monsieur Jarry. Je vous attendais.

OoOoOoOoOoOoO

Dans son bureau, Albus Dumbledore réfléchissait. Un bon feu crépitait dans la cheminée. Il tenait dans sa main droite une lettre. Il l’avait reçu une semaine auparavant mais elle était toujours empreinte de mystères. Il était à la fenêtre et regardait l’orage qui sévissait depuis ce matin. De son autre main, il caressait sa barbe blanche.

Finalement, il retourna s’asseoir pour relire encore une fois la lettre.

Monsieur le Directeur,

Je suis Thomas Jarry, étudiant à l’école de sorcellerie de Beauxbâton en France. Je vous écris pour passer en septième année à Poudlard. En effet, je ne peux continuer mes études en France. Je vous expliquerais plus en détail les raisons dans un entretient, si vous voulez bien de moi dans votre école.

Envoyez-moi votre réponse par hibou. Je loge au chaudron baveur, chambre 15.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, monsieur le Directeur, mes salutations distinguées.

Thomas Jarry.


Il reposa la lettre et s’installa confortablement dans son fauteuil. Il joignit ses deux mains et posa son menton. Quelques secondes plus tard, un jeune homme entra dans le bureau. Il regarda tout d’abord le bureau puis son regard se porta sur le vieux directeur.

- Bonjour, monsieur Jarry. Je vous attendais.

Le jeune homme rabattit sa capuche. Il avait les traits assez fins et gracieux. Son nez était droit et il avait un visage assez mince. Ses yeux étaient bleus tirant sur le vert, sa bouche, finement dessinée. Ses cheveux bruns lui arrivés aux épaules. Ils semblaient indomptables. Il était de taille moyenne et très mince, presque maigre. Malgré son apparence frêle, l’adolescent était assez musclé et ses épaules étaient carrées. Il pratiquait certainement le Quidditch ou un autre sport.

- Alors, pourquoi voulez-vous vous inscrire maintenant à Poudlard, monsieur Jarry ? demanda gentiment Dumbledore, les yeux pétillants de curiosité polie.

- Mes parents ont eu un accident cet été, ils n’ont pas survécu, répondit Thomas en baissant les yeux.

- Toutes mes condoléances.

- Vous ne pouviez pas savoir. Leur dernière volonté était de continuer mon enseignement à Poudlard. Ma mère est anglaise. De plus, votre école est réputée comme la meilleure.

- Et qui me dit que vous n’êtes pas un mangemort, rétorqua Dumbledore en regardant fixa le jeune homme.

- Vous êtes, d’après ce que l’on dit, un excellent légimens ! Vous n’auriez aucun mal à fouiller dans ma tête. Et de plus, je ne tiens pas à être un homme à la solde de Voldemort.

- Rare sont ceux qui prononces son nom.

- La peur d’un nom ne fait qu’accroître le peur de la chose elle même.

Dumbledore eut un petit sourire et ouvrit un tiroir à sa gauche. Il sortit une petite boite. Pendant un instant, il la dévora des yeux, puis il se décida à l’ouvrir et à montrer son contenu à Thomas.

- Un bonbon au citron ?

Thomas sut à partir de ce moment que Dumbledore lui accordait sa confiance, même si un doute persistait. Il signa tous les papiers d’inscription puis sortit du bureau. Il rentra chez lui, satisfait de son entretient.

Dehors, le temps ne semblait pas vouloir se calmer. Il faisait même de plus en plus noir. L’orage persistait et empirait d’heure en heure.

Arrivé devant la grille, il leva sa baguette. Il y eut une forte détonation puis une lumière aveuglante. Un bus violet surgit de nul part et se plaça juste devant lui. Ses roues gigantesques s’immobilisèrent dans un crissement de pneus. Sur le pare-brise était écrit en lettre d’or : Magicobus. Un homme, habillé de la même couleur du bus sortit et accueillit l’étudiant. Thomas ne perdit pas de temps et monta dans l’autocar. Il donna onze Mornilles au contrôleur et donna sa destination, le chaudron baveur, à Londres. Il n’était pas encore installé que le magicobus partit dans une détonation assourdissante, faisant basculer Thomas en arrière qui retomba sur un siège. Il boucla en vitesse sa ceinture pour ne pas s’écraser contre une vitre au prochain coup de frein. Même pas cinq minutes plus tard, le chauffeur écrasa la pédale de frein et s’arrêta juste devant le chaudron baveur. Thomas descendit du bus et entra dans le pub. A cette heure, il était noir de monde. Il décida de monter directement dans sa chambre. Il posa sa cape sur un cintre et lança un sort de séchage. Exténué, il alla dans la salle de bain et fit couler un bon bain pour se détendre. Tout en se savonnant, il pensait aux événements de la semaine dernière.

Flash Back

Dans le parc de Poudlard, une silhouette était près du lac. Elle semblait tracer quelque chose au sol. Elle prenait dans un grand bocal du sel et le jetait avec précision pour former un triangle isocèle, puis un deuxième dans l’autre sens. Les deux sommets touchaient le milieu de la base de l’autre triangle. Après, il traçait un trait parallèle à la base d’un triangle à quatre centimètres du sommet et faisait la même chose avec l’autre triangle. Les quatre éléments. Cette personne dessinait l’union des symboles du feu, de l’air de l’eau et de la terre. A peine quelques secondes plus tard, il formait deux runes avec une craie, la lettre R, appelée Raido et la lettre B, appelée Berkano. Sa baguette était placé au centre, l’extrémité pointée vers le Nord.

Il avait trouvé ce sortilège dans la bibliothèque du Directeur. Elle y était écrit qu’il devait être utilisé à bon escient et en dernier recourt. Pour cela, il n’y avait aucun problème. Plus rien de le retenait. Tout était dévasté. C’était son dernier espoir de sauver le monde de la tyrannie d’un mage noir.

Ensuite, l’inconnu se plaça au centre et sortit un poignard de sa cape noire. Il s’entailla la main gauche et laissa couler au sol des gouttes de sang.

Esprits du feu, de l’eau, de la terre et de l’air,

Je vous invoque pour bannir le mal de la Terre.

Grands Esprits, emmenez-moi vingt ans en arrière

Pour donner à notre monde une nouvelle ère.


Tout le long de l’incantation, le symbole brillait d’une lumière blanche de plus en plus forte. A la fin, la lumière s’estompa pour revenir encore plus forte. Elle était tellement intense que l’inconnu n’était plus visible. Puis, tout se calma. Le parc était calme et paisible. Il n’y avait aucune trace de l’inconnu et le symbole avait disparu.

Fin du Flash Back

Plus rien ne le retenait à son époque. Personne ne l’attendait. Ils étaient tous morts, morts pour la liberté.

- Je le jure. Je les vengerais. Je me battrais jusqu'à mon dernier souffle pour rétablir la paix. Je tuerais Voldemort, foi de Harry James Potter.

A suivre ...
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Remus Lupin
Gryffondor
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeMar 1 Mai - 21:45

j' aime bien la tienne aussi ^^ tu as un super style d' écriture ^^ continue !
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Lily Evans
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Lily Evans


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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeMar 1 Mai - 22:28

Super, vivemment la suite ^^
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Delphine MacFire
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 7 Mai - 21:32

voila la suite ^^, vos désirs sont des ordres lol

Chapitre n°2 : "La haine, c’est la colère des faibles", Daudet

Le soleil perça à l’horizon dans le ciel encore encombré de nuages. Ses rayons rouge-orangé se faufilèrent entre les maisons de Londres.

A cette heure, personne ne déambulait dans les rues. Charing Cross Road était une rangée de magasins et de cinémas. Seulement, il y avait un intrus. Les moldus ne pouvait pas le voir, il s’agissait d’un pub minuscule et miteux coincé entre une grande librairie et un magasin de disque.

Les rayons passaient au travers d’une fenêtre, à l’étage du pub, dont les rideaux n’étaient pas fermés. La chambre était composée de meubles de chêne soigneusement cirés, d’une armoire et d’un lit dans lequel un jeune homme était endormi, Harry Potter renommé Thomas Jarry.

Le soleil posa ses rayons sur le visage du jeune homme, qu’il essaya de chasser mais en vain. Il ouvra les yeux et fixa le plafond, resta quelques instants dans cette position, perdu dans ses pensées, puis il fit valser ses couvertures à l’autre bout de lit, se leva et partit se rafraîchir dans la salle de bain. Harry ressortit habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche, les deux premiers boutons ouverts et se regarda dans le miroir.

- Un petit coup de peigne et le tour est joué, dit le miroir.

Harry soupirait tout en passant sa main dans les cheveux. Il savait ce combat perdu d’avance. Une vraie tignasse. Il avait du changer son apparence. Ses cheveux lui arrivaient maintenant jusqu’aux épaules et étaient bruns. Ses yeux avaient perdu leur éclat émeraude ; ils étaient maintenant bleus mais avec des reflets verts pour garder une trace de son identité. De toute façon, il y a des choses qui ne changent pas. Sa cicatrice était toujours visible sur son front. Il aurait voulu la cacher mais n’étant pas connu dans cette époque comme « le survivant », il la laissa apparente. De plus, Dumbledore lui avait dit un jour que les cicatrices étaient parfois utiles, et il n’avait pas tort. Son lien avec Voldemort existait toujours, il pouvait le sentir.

Harry sortit et ferma à clé sa porte sur laquelle une plaque de cuivre portait le numéro 15. Il descendit un élégant escalier qui le mena tout droit à une grande salle à manger. Il commanda un bon petit déjeuner composé de bacons et de tartines grillées. L’estomac bien rempli, il retourna dans sa chambre. Il vit alors une chouette grise frapper du bec au carreau de sa chambre. Lorsqu’il ouvrit la fenêtre, elle s’engouffra et se posa sur le bureau, près de la cage d’Hedwige. Harry sourit et la caressa tout en prenant la lettre.

Mr T. Jarry

Dans la chambre n°15, Chaudron Baveur

Charing Cross Road

Londres

Il remarqua que l’enveloppe, lourde et épaisse, était faite d’un parchemin jauni. Il la retourna et vit un sceau de cire frappé d’un écusson qui représentait un aigle, un lion, un blaireau et un serpent, entourant la lettre « P », le sceau de Poudlard. Il pensa alors aux fournitures scolaires que les élèves recevaient chaque année.

Et effectivement, il s’agissait d’une liste avec tous ce qui était essentiel pour faire sa scolarité au collège Poudlard. Elle comportait une liste de vêtements, de manuels et de livres ainsi qu’une liste de fournitures.

Harry parcoura cette liste en vitesse, puis décida d’aller faire ses courses dès aujourd’hui. Il prit sa cape avec des attaches en argent ainsi qu’une bourse remplie de Mornilles, de Noises et de Gallions. Il descendit et se dirigea dans une petite cour entourée de murs où il n’y avait que des poubelles et quelques mauvaises herbes. Il sortit sa baguette et à l’aide de celle-ci, tapa trois fois sur une brique. Le mur trembla et forma une arcade permettant à Harry de passer dans une rue pavée qui serpentait devant lui à perte de vue. Le Chemin de Traverse.

Harry commença par aller chez Madame Guipure, le prêt-à-porter pour mages et sorciers. La propriétaire est une petite sorcière replète et souriante, habillée tout en mauve. Lorsqu’il entra dans le magasin, elle se jeta sur lui et lui demanda directement s’il venait pour Poudlard. Il eut à peine le temps d’hocher la tête en signe de consentement que la femme replète le prit par le bras et l’emmena près d’un tabouret. Elle lui mit un uniforme et le fit monter sur le tabouret. Elle entreprit ensuite de le mettre à la bonne longueur.

Il sortit du magasin et passa directement chez Fleury et Bott, la librairie. Il acheta tous les livres nécessaires pour sa septième année à Poudlard et prit en plus un dictionnaire, « tous les sorts de A à Z » par Emilie Harper. D’un coup de baguette, il envoya ses affaires dans sa chambre pour ne pas être encombré. Il passa alors devant la boutique « Ollivander ». Mue par un instinct, il décida d’entrer dans la boutique étroite et délabrée tenue par Mr Ollivander. Il vit alors que rien n’avait changé. Les murs étaient toujours couverts du sol au plafond de milliers de petites boîtes.

Un vieil homme arriva devant lui. Ses grands yeux pâles brillaient comme deux lunes dans la pénombre de la boutique. Il détailla Harry de la tête au pied.

- Vous êtes ? demanda le vieillard.

- Thomas Jarry. Je suppose que vous êtes Mr Ollivander.

- Votre nom m’est inconnu. Vous n’êtes pas d’ici.

- Non, je viens de la France. J’étais scolarisé à Beauxbâton mais à cause de certains événements je continue à Poudlard.

- Vous avez déjà une baguette. Pourrais-je le voir ?

- Harry tendit sa baguette à Ollivander. Le vieil homme la prit délicatement dans ses mains osseuses et la détailla sous toutes les coutures.

- Hum, bois de houx … plume de phénix … 27,5 centimètres. Votre baguette est facile à manier et très souple.

- Oui, c’est cela !

- Pourtant, il me semblait que …

- Pardon ?

- Non, ce n’est rien. Vous avez une bonne baguette, faites en bon usage.

Ollivander rendit la baguette et tendit sa main droite. Harry lui serra la main tout en le fixant dans les yeux. Il eut un sentiment de malaise. Il retira sa main et sortit du magasin en marmonnant un rapide « au revoir ».

- Au revoir, Monsieur Potter, dit Ollivander quand Harry sortit du magasin.

OoOoOoOoOoOoOo

Harry sortit de la boutique, soulagé. Ollivander avait le don de le mettre mal à l’aise. De plus, il avait l’impression que le vieil homme lisait en lui comme dans un livre ouvert, malgré son bon niveau en occlumancie. En effet, après la mort de Dumbledore, Harry avait travaillé d’arrache pied pour acquérir un niveau aux espérances de son défunt directeur. Ensuite, il voulait définitivement empêcher Voldemort d’accéder à son esprit par l’intermédiaire de sa cicatrice.

Enfin bref, Harry déambula sur le Chemin de Traverse, regardant les vitrines des différents magasins quand un d’entre eux attira son attention, son magasin préféré, le Magasin d'Accessoires de Quidditch. Il s’approcha et vit un balai exposé. D’après les murmures autour de lui, il s’agissait du nouveau modèle. Il sourit en voyant cette « antiquité ». Son éclair de Feu était de qualité nettement supérieure.

- Papa, je pourrais avoir un comme celui-la ? demanda un enfant près de lui.

- Non, Mike. Tu sais pertinemment que les balais sont interdits aux élèves de première année.

Harry rigola intérieurement en repensant à sa propre première année. Le plus jeune attrapeur depuis un siècle, et tout cela grâce à McGonagall. A son premier match, il avait pratiquement avalé le vif d’or.

- Je demanderais à mes parents de m’en acheter un, qu’est ce que tu en penses ?

Harry s’immobilisa. Cette voix. Il était sur de l’avoir entendu quelque pars. Lentement, pour ne pas attirer l’attention, il se retourna. A deux pas de lui, dévorant la vitrine du regard, se tenaient deux adolescents. L’un avait les yeux de couleur noisette et il portait des lunettes rondes et noires. Ses Cheveux étaient noirs de jais, très ébouriffés, se dressant en épi à l'arrière de sa tête. Un autre le tenait par l’épaule. Il était très beau avec une apparence aristocratique et quelque peu hautaine. Ses cheveux bruns tombaient sur ses yeux avec une sorte d'élégance désinvolte. Ses yeux étaient gris orage. Ils semblaient insondables. James Potter et Sirius Black.

Harry sourit. Il pensait les voir seulement à Poudlard. Enfin il rencontrait son père. C’est alors qu’il remarqua un autre garçon de leur âge un peu plus loin. Il avait les cheveux châtains soigneusement peignés. Remus Lupin. Il l’aurait reconnu entre mile. Il avait des cernes sous les yeux, lui donnant un air constamment fatigué. La pleine lune s’était déroulée trois jours auparavant. Derrière lui se tenait Peter Pettigrow. A sa vue, le sang d’Harry ne fit qu’un tour, ses muscles se crispèrent. Il avait les cheveux fins et décolorés, ses yeux petits et humides, un nez pointu et une tête qui ressemblait à un rat.

Harry serra les poings pour s’empêcher de lui sauter dessus. Il était le seul responsable de la mort de ses parents. A cause de lui, Sirius avait été à Azkaban. Il voulait lui faire payer. Puis il vit Sirius, James et Remus poser une main sur l’épaule du rat, comme pour l’encourager. Harry se demanda comment ils pouvaient lui faire confiance. Puis, il réalisa que Peter n’était pas encore mangemort. Il était juste un garçon apeuré par tous ceux qui bougent. Il ressentit alors de la pitié pour cet adolescent. D’après ses renseignements, Peter ne trahira ses amis après Poudlard.

Jamais il ne pourra aimer Peter mais il se promit de ne pas ressentir de la haine pour lui, ni de la colère. Ce serait un signe de faiblesse. De plus, la colère pourrait le pousser à faire des actes qui pourraient modifier son présent. Bien sure, il voudrait revoir ses amis, que tout le monde puisse vivre heureux, mais c’est impossible. Ce qui est fait est fait. On ne change pas le destin … malheureusement.

Harry retourna dans sa chambre. Il ne restait plus qu’une semaine avant la rentrée et il comptait en profiter. C’était Hermione qui aimait travailler, pas lui !

A suivre …
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